Suite à l'invasion de l'Ukraine et aux sanctions sévères imposées par l'Occident aux producteurs et exportateurs de pétrole russes, la production pétrolière du pays a été considérablement affectée selon la dernière enquête Platts de S&P Global Commodity Insights. La production de brut de la Russie a plongé à 9,14 millions de barils par jour (b/j) en avril, bien en deçà de son quota de 10,44 millions de b/j au titre de l'accord de production de brut de l'OPEP+, qui n'inclut pas les condensats.
Selon l’agence de presse Prime, le vice-premier ministre russe Alexandre Novak a répété, lors de la conférence gouvernementale Nouveaux Horizons, le 19 mai, ce qu’il a déjà dit dans d’autres instances : « Le pétrole que les pays européens nous ont acheté, ils devront l'acheter ailleurs et le payer plus cher. »
200 à 300 000 barils de plus
Le représentant de l’exécutif russe assure que la production de pétrole russe a augmenté de 200 000 à 300 000 b/j en mai alors que ses exportations ont été réorientées vers la région Asie-Pacifique,
La Russie s'attend à ce que les États-Unis ajoutent environ 1 million de b/j cette année et augmentent leur production de pétrole à un rythme plus lent. Les pays consommateurs européens boudant les barils russes ont jeté leur dévolu sur le schiste américain.
La rédaction
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