La Grèce a fixé au 29 juillet la date butoir pour le dépôt des offres relatives la privatisation partielle du port d'Alexandroupolis. Igoumenitsa serait également concerné par la nouvelle vague d'ouverture.
Athènes cherche des investisseurs privés pour certains de ses ports régionaux. Alexandroupolis, au nord de la Grèce, à la lisière de la Bulgarie et de la Turquie, est concerné. L’annonce provient de l'Agence des participations de l'État, qui a fixé la date limite pour les soumissionnaires au 29 juillet. Le port d’Igoumenitsa, au nord-Ouest, serait également ouvert à la privatisation, selon le président du port qui a évoqué auprès des médias la date butoir du 5 août. En outre, la vente de la société gazière DEPA Infrastructure à Italgas IG.MI, bientôt finalisée, devrait rapporter 476 M€.
Selon Reuters, quatre investisseurs – Quintana Infrastructure et un consortium composé de Cameron (propriété de Dimitris Ch. Copelouzos, un homme d'affaires grec), Goldair Cargo et Bollore Africa Logistics – avaient été présélectionnés l’an dernier pour acquérir au moins 67 % du capital du port d’Alexandroupolis. Mais les incertitudes liées à la pandémie ont retardé le process.
Objectif : tirer 2,2 Md€ des ventes d’actifs
Depuis 2011, Athènes a levé 7,6 Md€ lors de privatisations en réponse à trois renflouements internationaux qui ont pris fin en 2018. Jusqu’à présent, les deux principaux ports grecs - Le Pirée et Thessalonique - ont été ouverts aux investisseurs privés. Non sans bruit, Le Pirée a été acquis par le groupe chinois de transport maritime Cosco tandis que Thessalonique est tombé dans l’escarcelle de Belterra Investments, qui s’est engagé à investir 180 M€. Bien connecté avec les hubs turcs d'Izmir, Gemlik, Ambarli et Asyaport, et à Marsaxlokk à Malte, le deuxième plus important port grec est notamment desservi par l'alliance 2M (35,9 % du total des escales) et Ocean (25,7 %).
Le pays entend dégager 2,2 Md€ de recettes de la vente de ses actifs cette année.
La rédaction
Photo : Port de Alexandroupolis