Shanghai était sorti il y a quelques jours de deux mois de confinement avant d’y retourner assez rapidement. Mais alors que les temps d'attente moyens pour les pétroliers, les vraquiers et les porte-conteneurs aux abords du premier port mondial pour le fret conteneurisé atteignaient un pic de 65 heures fin avril, ils sont revenus aux niveaux enregistrés ces dernières années à cette même période, assure VesselsValue, dans son dernier relevé.
Dans le détail, les porte-conteneurs ne doivent plus patienter « que » pendant 34 heures contre 69 heures au plus fort de la vague Omicron, fin avril. Les vraquiers n'ont présenté que brièvement des niveaux de congestion importants mais qui se sont toutefois élevés à 75 heures à la fin avril. Depuis début mai, ils fluctuent entre 15 et 44 heures, « ce qui est tout à fait normal pour cette période de l'année », précise le spécialiste de la valeur des navires.
La congestion élevée a été de courte durée pour les pétroliers, de 37 heures en avril à 22 heures depuis plusieurs semaines, ce qui correspond aux moyennes saisonnières.
La rédaction