Les autorités antitrust chinoises ne voient aucune raison de s’opposer à la fusion entre DSME et HHI. Ensemble, ces deux redoutables concurrents des chantiers navals chinois contrôleront 21 % du carnet de commandes mondial de la construction navale.
L’Autorité chinoise de la concurrence, la State Administration for Market Regulation, a donné son feu vert à la fusion entre les chantiers navals coréens DSME et Korea Shipbuilding & Offshore Engineering (KSOE), l’entité qui regroupe Hyundai Heavy Industries, Hyundai Mipo Dockyard et Hyundai Samho Heavy Industries.
L’accord n’est assorti d’aucune condition. Pékin a estimé que l’opération ne contrevenait pas aux règles antitrust chinoises et ne créait pas de concurrence déloyale pour les chantiers navals du pays. En Corée, les dirigeants de KSOE espèrent que la décision chinoise fera des émules et incitera ceux qui doivent encore se prononcer à annoncer rapidement leur décision. Dans le viseur : le Japon et surtout l’UE, qui en raison du Covid-19, a déjà repoussé à trois reprises l’examen final du dossier. Singapour et Kazakhstan ont eux déja donné leur accord, respectivement en août 2020 et octobre 2019. La décision de la Corée est aussi attendue.
Thierry Joly
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