Kleven serait dans une situation financière telle qu'il risquerait la faillite, selon les déclaration du groupe croate DIV group. Le fabricant de machines-outils, qui possède depuis 2013 le chantier croate Brodosplit, avait racheter le norvégien en mars dernier. Le constructeur naval avait été sauvé une première fois, en 2018, de la faillite par son principal client, l’armateur norvégien Hurtigruten, qui s’était astreint à le reprendre avec le soutien de banques pour assurer ses commandes qui peinaient à se concrétiser en livraisons.
Selon les médias norvégiens, trois banques locales auraient cette fois mis fin à leurs accords avec le chantier naval. Tous les comptes liés à Kleven et à ses filiales ont donc été gelés. Entre-temps, le directeur général de la société, Kjetill Bollestad, a préféré partir, sous-entendant auprès de la presse qu’il ne cautionnait pas la façon de pratiquer du nouveau propriétaire. Un porte-parole du groupe croate a déclaré pour sa part que DIV oeuvre à trouver une solution avec les créanciers.
Ces dernières années ont été difficiles pour Kleven. Son dernier exercice postitif remonterait à 2014. L'entreprise emploie 400 personnes et aurait, toujours la presse locale, accumulé des pertes de 123 M$ entre 2015 et 2018.
La rédaction