La compagnie, dont le siège est à Tokyo, a annoncé une commande de huit transporteurs de véhicules de 7 000 EVP au GNL. Les navires, qui seront livrés entre 2023 et 2025, seront construits par les chantiers Nihon, Shin Kurushima et China Merchants Jinling.
Le marché est dynamique et la confiance est de mise chez les transporteurs de voitures. Depuis le début de l’année, les commandes pour des car-carriers neufs ont totalisé une valeur de 4,5 Md$. Le GNL a été choisi comme carburant pour 43 navires.
Une année 2020 difficile
Le transport maritime de véhicules automobiles a été le secteur le plus touché par la pandémie avec l’arrêt des usines européennes. Le pic de la dépression s’est fait sentir mondialement et uniformément en mars et avril 2020 pour les armateurs du secteur. La reprise progressive à compter de l’été 2020 a permis de minorer en partie les pertes.
Une année 2021 sans visibilité
L’année 2021 s’annonce plus complexe. La pénurie des semi-conducteurs, qui entraîne des arrêts dans la production, prive les opérateurs du marché de visibilité. Si le marché des car-carriers reste surcapacitaire en Europe, les constructeurs automobiles peinent à trouver les navires disponibles, surtout en sortie de Chine. Les tarifs d’affrètement, à l’image des autres segments du transport maritime, sont gagnés par la fièvre.
Néanmoins, le gigantisme s’est emparé de ce marché : Grimaldi, notamment, prend progressivement livraison de ses grands car-carriers de 7 600 CEU, les plus grands au monde en exploitation, positionnés entre la Méditerranée et l’Amérique du Nord.
A.D.