Avec cette avancée technologique, la surface totale des systèmes de confinement à membranes est réduite d’environ 2 000 m², ce qui permet de réduire les coûts liés aux matériaux et à la construction des cuves, indique GTT. « Elle est obtenue grâce à la suppression d’un cofferdam [espace de séparation entre deux parties de la coque d'un navire, NDLR], d’un mât tripode et de tous les équipements cryogéniques associés ». Un gain de temps également pour les chantiers navals qui peuvent optimiser leur calendrier de construction, ajoute la spécialiste mondiale des systèmes de confinement pour le transport et le stockage du GNL, notamment.
En parallèle, l’amélioration du rapport entre le volume de GNL transporté et la surface de revêtement cryogénique permettra de diminuer le taux d'évaporation quotidien . GTT estime atteindre un taux d'évaporation limité à 0,080 % du volume par jour avec la technologie Mark III Flex contre 0,085 % du volume par jour avec les méthaniers actuellement en opération.
Deux validations du désign
Le concept développé par la société française vient d’être validé par une approbation de principe (AiP) de la part de deux sociétés de classification (DNV et Bureau Véritas).
« Il y a trente ans, nous avons fait évoluer les méthaniers de cinq à quatre cuves et nous espérons maintenant faire progresser le marché avec un navire à trois cuves », espère Philippe Berterottière, PDG de GTT.
La rédaction