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L'opérateur américain de vrac sec vient de vendre trois supramax. L’entreprise, cotée à la bourse de New York, poursuit son programme de ventes de navires qu’elle avait annoncé il y a quelques mois.
En début d’année, Genco Shipping & Trading avait fait connaître son projet de se désengager de navires « non essentiels ». En février dernier, Genco annonçait la vente de 10 handysize, portant alors le total cédé à 25 navires au cours des précédents mois. Le propriétaire de vraquiers a en réalité changé d’approche quant à la composition de sa flotte, qu’il veut désormais axée sur les capesize (de 100 à 199 999 tpl) et ultramax/supramax (50 à 59 999 tpl).
Dans ses résultats du troisième trimestre, on apprend que la société a réalisé la vente de trois supramax : les Genco Normandy, construit en 2007 et vendu pour 5,85 M$, Genco Loire (2009) pour 7,65 M$ et Baltic Panther (2009), pour 7,51 M$. Les livraisons aux acheteurs respectifs sont prévues entre le quatrième trimestre 2020 et le premier trimestre 2021. Genco, qui possède actuellement une flotte de 49 vraquiers, a enregistré une perte nette de 21,1 M$ durant le troisième trimestre.
Genco Shipping aura mis en vente 25 vraquiers
Un TCE en hausse de 71 % au troisième trimestre
« Au cours du troisième trimestre, nous avons généré une augmentation de 71 % du TCE [taux d'affrètement à temps équivalent] par rapport au trimestre précédent, en capitalisant sur une meilleure tenue des taux de fret. Conformément à notre thèse d'une reprise au second semestre, nous avons employé nos navires sur le marché spot pour mieux profiter de cette éventualité. Notre TCE à ce jour continue de s'améliorer, avec par exemple des réservations de capesize à près de 20 000 $ par jour au quatrième trimestre. À l'avenir, nos perspectives pour le marché du vrac sec restent favorables pour le reste de l'année et jusqu'en 2021 », soutient John Wobensmith, PDG de Genco.
A.D.