Le président du Cluster Maritime Français, qui vient d'être reconduit pour trois ans pour ce mandat, a été élu le 2 juillet à la présidence de l'ENSM par son conseil d’administration. Il succède à Hervé Moulinier, qui assurait cette fonction depuis la fin 2012. En attendant son directeur général...
« Devenir président de mon ancienne école est un honneur et une fierté. Naturellement, je mettrai toute mon énergie pour conserver et valoriser le cœur de métier et les fondamentaux de l’Hydro : l’excellente formation des officiers de la marine marchande français, que dans le cadre de l’ouverture de l’école sur le monde, on devra étendre notamment aux officiers francophones », a déclaré à l'occasion de son élection à la tête de l'ENSM Frédéric Moncany de Saint-Aignan, ex-Hydro de ce qui était alors l’ENMM, École nationale de la marine marchande. Pour le nouvel élu, il s'agit de « poursuivre et amplifier le travail accompli depuis plusieurs années sur l’attractivité, la diversité des cursus, les partenariats, les recrutements et surtout à l’écoute des besoins des acteurs de l’économie maritime au sens le plus large. Ces sujets vont être rapidement abordés avec le directeur général ». En l'occurence, l'actuel directeur général Patrice Laporte doit quitter son poste en septembre. Son successeur n'est pas connu mais les candidatures ne manqueraient pas, croit savoir la presse.
Havrais, Frédéric Moncany de Saint-Aignan a insisté sur la spécificité propre à chacun des sites de l'École basée au Havre. « Je n’oublie pas le site de Nantes où l’École développe des activités de recherche et des formations en génie maritime saluées par l’ensemble des acteurs, ni Saint-Malo, terre bretonne ô combien importante pour la culture et la formation maritime, et je serai à Marseille, aux côtés des armateurs, pour accueillir en septembre la nouvelle promotion d’ingénieurs ».
Selon lui, l’ENSM est un atout pour la France face aux enjeux fondamentaux qui l’attendent, parce que le transport maritime et les échanges internationaux sont au coeur de la transition écologique et de la nouvelle économie bleue. Mais également dans le domaine de la transition numérique et de la cybersécurité où l’École doit poursuivre ses ambitions avec des partenaires académiques et industriels, et aussi prendre une plus grande dimension internationale. « Son rayonnement est aussi celui du pavillon français, de l’enseignement à la française, du savoir-faire français, en s’appuyant notamment sur l’outre-mer »
La rédaction