Quatre grands débats publics vont se tenir cette année pour déterminer, par grande façade maritime, le positionnement des futures zones d'éoliennes en mer que la France compte déployer d'ici 2050, a indiqué le 17 janvier la présidente de la Commission nationale du débat public, Chantal Jouanno.
La CNDP devrait être saisie prochainement par le gouvernement pour organiser ces débats, qui seront « simultanés » en Normandie, Bretagne, Nouvelle Aquitaine et Méditerranée.
Il y a une évolution dans les préoccupations manifestées dans ces enceintes, explique à l’AFP l'ancienne sénatrice, dont le mandat s'achève le 19 mars, et qui ne postulera pas pour un second. Le public réclame plus de visibilité quant au devenir de la mer et au partage de ses usages.
Des évolutions dans les questionnements
« Quand en 2019 nous avons fait le débat sur l'éolien en mer en Normandie, une question ressortait : c'est quoi le coup d'après ? A quoi va ressembler la mer à terme, et si on accepte un parc ici, que va t-on devoir accepter par la suite ? ».
Elle anticipe cette fois d’autres questionnements : « combien de gigawatts par façade ? Fait-on un gros parc, plusieurs petits, quels sont les points de raccordement ? L'objectif est bien de déterminer les zones potentielles, les grandes caractéristiques », rappelle-t-elle.
Pour rappel, le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables, en cours d'adoption au Parlement, prévoit une planification du déploiement des parcs, qui devraient être au nombre d'une cinquantaine (40 GW) en France d'ici 2050.
La rédaction