La société de remorquage portuaire continue d’étoffer sa flotte à marche accélérée. Après les livraisons en en août 2019 des VB Concorde et VB Mirage affectés à son site de Nantes Saint-Nazaire, des VB Acheron et VB Surprise positionnés à Marseille Fos en novembre 2019, la filiale française de Boluda a accueilli les deux derniers remorqueurs de sa commande de six unités aux chantiers Piriou, les VB Longchamp et VB Guardian.
Construits comme les quatre premiers de la série sur les implantations vietnamiennes du constructeur de Concarneau, ils ont été chargés le 23 mars dernier à bord du conventionnel Pauwgracht qui a transité par le port de Rotterdam avant de rejoindre Le Havre, où seront stationnés les deux remorqueurs d’une longueur de 30,30 m et de 75 t de bollard pull.
Piriou reste le chantier de prédilection pour Boluda France. Il lui avait déjà livré une première série de huit remorqueurs de 70 t de traction entre 2007 et 2009, puis une nouvelle série de six remorqueurs construits alors par sa filiale au Vitenam et livrés entre 2015 et 2017 : VB Ouragan, VB Cyclone, VB Typhon, VB Tempete, VB Volcan, VB Tornade, des remorqueurs ASD polyvalents portuaires et côtiers dotés d’une fonction Escort.
Remorqueurs issus du modèle OST 30
Ces unités sont déclinées du modèle « OST 30 » (Omni Stern Tug), un remorqueur polyvalent spécifiquement conçu pour effectuer des opérations de remorquage et assistance portuaires de type « push pull » ainsi que des opérations de remorquage hauturier. Long de 30,30 m, il peut aussi assurer l’assistance des navires en approche dans les chenaux d’accès. Il est équipé de deux propulseurs azimutaux placés sur l'arrière (Azimuth Stern Drive). Ces propulseurs sont entraînés par deux moteurs diesels marins, réfrigérés à l’eau douce.
Boluda France, qui assure le remorquage portuaire et de terminaux, le remorquage hauturier, le pilotage, le lamanage et le transfert de personnel à l’offshore, opère une flotte de 75 remorqueurs et 30 navires support sur quinze ports et terminaux en France, en Afrique et dans l’océan Indien.
La rédaction