Total et Novatek sont des familiers. Le groupe pétrolier français détient 16,5 % du numéro deux du gaz russe et participe à ses deux grands projets d’exploitation de GNL dans l'Arctique Yamal LNG (27 Md€) et LNG Artic, dont le tour de table réunit pour l’heure 21,3 Md$ avec des capitaux russes, français, chinois et japonais.
Cette fois, Total entre au capital d’Arctic Transshipment, qui construit actuellement deux terminaux de transbordement GNL le long de la route du Nord, qui longe les côtes russes par l'Arctique : l'un près de Mourmansk pour traiter les livraisons vers l'Europe et l'autre sur la péninsule du Kamtchatka (Extrême-Orient).
« Chaque complexe comprend une unité flottante de stockage de GNL d'une capacité de 360 000 m3 avec deux points de transbordement navire-navire », a indiqué Novatek, qui a également annoncé avoir conclu des contrats de vente de GNL à 20 ans avec les participants au projet. Avec ses investissements dans le GNL, le premier groupe gazier privé du pays s’est rapidement positionné sur la scène internationale de l'énergie.
La rédaction
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