La République islamique d'Iran a indiqué le 26 août qu'il avait vendu le pétrole stocké à bord du navire, Adrian Darya 1, ex Grace 1.
Nouvel épisode dans l'affaire du navire actuellement le plus tracé au monde, l'Adrian Darya 1, ex Grace 1, ce pétrolier saisi au large de Gibraltar début juillet pour infraction car soupçonné de livrer sa cargaison à la Syrie (qui fait l'objet de sanctions européennes) avant d'être libéré le 15 août par les autorités britanniques contre la demande des États-Unis qui souhaitaient le maintien de son arraisonnement.
La Cour suprême de Gibraltar avait jugé que le pétrolier pouvait reprendre la mer sur la garantie donnée par Téhéran que les 2,1 millions de barils, d'une valeur de 126 M$, ne serait pas livrée à la Syrie. Il a pris la direction trois jours plus tard de la Méditerranée orientale mais sa destination finale reste inconnue.
La République islamique d'Iran a indiqué le 26 août qu'il avait vendu le pétrole stocké à bord du navire et « à l'heure actuelle, le propriétaire et l'acheteur du pétrole décident (...) où il sera consigné », a déclaré le porte-parole du gouvernement iranien Ali Rabiei, sans préciser l'identité de l'acheteur ni si le pétrole avait été acheté avant ou après la saisie du pétrolier le 4 juillet.
Le porte-parole iranien a par ailleurs affirmé que la vente et la livraison du pétrole par l'Iran continueraient, en dépit des agitations des États-Unis. Il a en outre accusé Washington « d'ingérence sur la scène internationale » dans la mesure où l'administration américaine jouerait des coudes pour dissuader les pays d'accueillir le navire proscrit.
La rédaction