Les deux secousses de magnitude 7,8 et 7,5, suivies quelques heures plus tard par plusieurs répliques, qui ont touché le sud-est de la Turquie et en Syrie, a tué plus de 1 541 personnes et blessé 9 733 résidents côté turc Turquie et fait 851 morts et au moins 2 326 blessés, de l’autre côté de la frontière en Syrie, selon les bilans officiels de part et d’autre, toujours provisoires en début de soirée le 6 février. d
L’épicentre du premier séisme est survenu à 4 h 17, heure locale (2 h 17 à Paris) dans la province turque de Kahramanmaras (sud-est), à quelques dizaines de kilomètres à vol d’oiseau de la frontière syrienne. Le second tremblement de terre, à 11 h 24, heure de Paris, s’est ressenti à 4 km au sud-est de la ville d’Ekinozu.
Un départ de feux dans les conteneurs
Particulièrement touché, le port turc d’Iskenderun (environ 700 000 EVP), dans la province de Hatay, au bord de la Méditerranée, a été contraint de suspendre ses opérations. En fin de journée, un incendie s’est en outre déclaré, laissant échapper un panache de fumée noire. Des conteneurs prêts pour l’export ont été identifiés comme une source potentielle. « Après inspection des dommages causés à nos installations, nous vons constaté que les quais [s’étaient] effondrés au port d'Iskenderun », a tweeté l’autorité maritime turque.
Les autres ports de la région sont en état de fonctionnement, a-t-elle précisé, notamment le port pétrolier de Ceyhan et le port international de Mersin, dont les activités ont été temporairement suspendues le temps des inspections. Aucun dommage n'a été détecté sur les oléoducs, a constaté la compagnie nationale d'énergie Botas après avoir passé en revue ses installations dans la région. Elle a néanmoins suspendu par précaution l'acheminement du gaz naturel dans les zones impactées, notamment les provinces de Hatay et de Kahramanmaras.
Aucune information n’a été communiquée sur l’unité flottante de stockage et de regazéification (FSRU) Ertugul Gazi, qui est amarrée Doryol, dans une de ces provinces.
A.D.