Aux trois concurrents directs du Kenworth 963, cités à propos de notre dernier camion-mystère, Vladimir Chekhuta, journaliste russe et grand connaisseur du monde du camion, m’en a rappelé un autre : MZKT-Volat.
Effectivement, cette entreprise biélorusse dispose d’une gamme de gros porteurs pétroliers qui ne connait peut-être pas la diffusion planétaire du 963 mais qui répond aux mêmes besoins.
À l’époque soviétique, MZKT était une société du groupe Maz et le principal fournisseur de l’armée rouge en véhicules spéciaux lourds et extra-lourds. Les applications militaires restent d’ailleurs l’une des activités majeures de l’entreprise qui a toutefois dû, après la disparition de l’URSS, se diversifier afin de trouver de nouveaux débouchés sur les marchés civils. Avec toujours une prédilection pour les engins lourds, de préférence tout terrain.
Comme ce porteur oilfield 8x8 de 13 m de long et 3,7 m de large affichant une charge utile de 45 t sur plateau, mais également doté d’une sellette escamotable, pour un PTR de 154 t. Appelé 790976, il se distingue du Kenworth 963 par sa conduite avancée et surtout par ses trains roulant. Il s’agit en effet d’un 8x8 (et non d’un 6x6) affichant une capacité de 37 t sur l’avant (le double du Kenworth) et de 40 t sur l’arrière (28 t de moins que le Kenworth), pour un PTC de 77 t contre 86,14 pour le Kenworth.
Un camion qui se situe donc sensiblement dans la même classe de poids que l’Américain, mais avec une répartition des charges très différente et une monte en pneumatiques un peu inférieure, avec des 26.5R25, contre des 29.5R25 sur le 963.
Côté mécanique, le MZKT est en revanche très « américanisé » avec un moteur diesel Caterpillar C15 de 550 ch et une boîte automatique Allison à 6 rapports avant.
De ce châssis, différentes versions militaires ont aussi été dérivées, comme ce porte-chars 12x12 de 55 t de charge utile (doté de 6 essieux de 16 t), développé pour une armée du Moyen-Orient et entraîné par un V8 Deutz de 720 ch suivi d’une boîte Allison. Il est aussi doté d’une suspension hydropneumatique à roues indépendantes, beaucoup plus sophistiquée que celle du modèle pétrolier, qui lui permet notamment de circuler jusqu’à une vitesse de 75 km/h. À noter que le dernier essieu est aussi directeur, ce qui autorise un rayon de braquage de 17 m malgré une longueur 14,8 m et la présence (encombrante) de 6 essieux moteurs.
Et puis, ci-dessous, un exemple de ce qui a longtemps été – et reste encore dans une certaine mesure – le cœur de métier de MZKT : les engins militaires, comme ici un porteur-érecteur-lanceur 16x16 chargé d’un missile balistique nucléaire Topol.
Enfin, on les avait cités dans l’article sur le Kenworth mais sans les montrer, voici donc deux exemples de camions avec lesquels Oshkosh tenta de casser, dans les années 1970/1980, le quasi-monopole du 963.
Effectivement, cette entreprise biélorusse dispose d’une gamme de gros porteurs pétroliers qui ne connait peut-être pas la diffusion planétaire du 963 mais qui répond aux mêmes besoins.
À l’époque soviétique, MZKT était une société du groupe Maz et le principal fournisseur de l’armée rouge en véhicules spéciaux lourds et extra-lourds. Les applications militaires restent d’ailleurs l’une des activités majeures de l’entreprise qui a toutefois dû, après la disparition de l’URSS, se diversifier afin de trouver de nouveaux débouchés sur les marchés civils. Avec toujours une prédilection pour les engins lourds, de préférence tout terrain.
Comme ce porteur oilfield 8x8 de 13 m de long et 3,7 m de large affichant une charge utile de 45 t sur plateau, mais également doté d’une sellette escamotable, pour un PTR de 154 t. Appelé 790976, il se distingue du Kenworth 963 par sa conduite avancée et surtout par ses trains roulant. Il s’agit en effet d’un 8x8 (et non d’un 6x6) affichant une capacité de 37 t sur l’avant (le double du Kenworth) et de 40 t sur l’arrière (28 t de moins que le Kenworth), pour un PTC de 77 t contre 86,14 pour le Kenworth.
Un camion qui se situe donc sensiblement dans la même classe de poids que l’Américain, mais avec une répartition des charges très différente et une monte en pneumatiques un peu inférieure, avec des 26.5R25, contre des 29.5R25 sur le 963.
Côté mécanique, le MZKT est en revanche très « américanisé » avec un moteur diesel Caterpillar C15 de 550 ch et une boîte automatique Allison à 6 rapports avant.
De ce châssis, différentes versions militaires ont aussi été dérivées, comme ce porte-chars 12x12 de 55 t de charge utile (doté de 6 essieux de 16 t), développé pour une armée du Moyen-Orient et entraîné par un V8 Deutz de 720 ch suivi d’une boîte Allison. Il est aussi doté d’une suspension hydropneumatique à roues indépendantes, beaucoup plus sophistiquée que celle du modèle pétrolier, qui lui permet notamment de circuler jusqu’à une vitesse de 75 km/h. À noter que le dernier essieu est aussi directeur, ce qui autorise un rayon de braquage de 17 m malgré une longueur 14,8 m et la présence (encombrante) de 6 essieux moteurs.
Et puis, ci-dessous, un exemple de ce qui a longtemps été – et reste encore dans une certaine mesure – le cœur de métier de MZKT : les engins militaires, comme ici un porteur-érecteur-lanceur 16x16 chargé d’un missile balistique nucléaire Topol.
Enfin, on les avait cités dans l’article sur le Kenworth mais sans les montrer, voici donc deux exemples de camions avec lesquels Oshkosh tenta de casser, dans les années 1970/1980, le quasi-monopole du 963.