Bon, tout le monde l’a vu : le petit module entre les deux bennes de la première semi. C’est lui qui nous apprend que ce road-train est sensiblement différent des autres. Qu’abrite-t-il ? Une base vie ? Un (gros) coffre à outils ? Non, un moteur. Eh oui, ce qui distingue cet attelage c’est qu’il a deux moteurs : celui du tracteur, en l’occurrence un Western Star 6900XD, et un second monté sur la semi-remorque de tête, qui entraîne ses deux premiers essieux.
Appelée Dual Powered Road Train, cette réalisation du carrossier-constructeur canadien K-Line a été conçue pour les mines à ciel ouvert dont l’exploitation impose de longs trajets, comportant des franchissements de rampes, et des tonnages élevés – jusqu’à 400 t de charge utile avec 6 semi-remorques. A ce niveau de poids, la puissance et la motricité du tracteur seul peuvent rapidement devenir insuffisantes. Aussi a-t-on eu l’idée de donner un surcroît d’adhérence et de puissance en motorisant une des semis.
Ainsi, ce road-train de 58 m de long, composé de trois semi-remorques portant chacune deux bennes à déversement latéral, travaille, avec deux autres unités identiques, dans une mine du Canada. Sa charge utile est de 216 t et pour le déplacer efficacement et rapidement sur de très longues distances, incluant des rampes jusqu’à 10 %, la puissance cumulée de ses deux moteurs n’est pas de trop. Elle atteint 1 140 ch, à raison de 600 ch pour le Detroit Diesel DD16 du tracteur et de 540 ch pour le Caterpillar de la semi.
Enfin, pour originale que soit cette solution, sachez qu’elle n’est pas nouvelle. Elle connaît même une certaine popularité en Australie où d’autres industriels l’appliquent à des ensembles travaillant également dans le secteur minier.
À l’image de ce road-train de la compagnie BIS Industries, emmené par un Kenworth C540, dont le moteur auxiliaire est ici monté, non pas sur la semi-remorque de tête mais sur le dolly qui lui fait suite dont il entraîne les deux premiers essieux. Ici également les bennes sont à déversement latéral.
Appelée Dual Powered Road Train, cette réalisation du carrossier-constructeur canadien K-Line a été conçue pour les mines à ciel ouvert dont l’exploitation impose de longs trajets, comportant des franchissements de rampes, et des tonnages élevés – jusqu’à 400 t de charge utile avec 6 semi-remorques. A ce niveau de poids, la puissance et la motricité du tracteur seul peuvent rapidement devenir insuffisantes. Aussi a-t-on eu l’idée de donner un surcroît d’adhérence et de puissance en motorisant une des semis.
Ainsi, ce road-train de 58 m de long, composé de trois semi-remorques portant chacune deux bennes à déversement latéral, travaille, avec deux autres unités identiques, dans une mine du Canada. Sa charge utile est de 216 t et pour le déplacer efficacement et rapidement sur de très longues distances, incluant des rampes jusqu’à 10 %, la puissance cumulée de ses deux moteurs n’est pas de trop. Elle atteint 1 140 ch, à raison de 600 ch pour le Detroit Diesel DD16 du tracteur et de 540 ch pour le Caterpillar de la semi.
Enfin, pour originale que soit cette solution, sachez qu’elle n’est pas nouvelle. Elle connaît même une certaine popularité en Australie où d’autres industriels l’appliquent à des ensembles travaillant également dans le secteur minier.
À l’image de ce road-train de la compagnie BIS Industries, emmené par un Kenworth C540, dont le moteur auxiliaire est ici monté, non pas sur la semi-remorque de tête mais sur le dolly qui lui fait suite dont il entraîne les deux premiers essieux. Ici également les bennes sont à déversement latéral.