Véhicules de transport routier, dit-on des camions, mais la notion de route est parfois flottante. Attention à ne pas couler !
Juste pour le plaisir des yeux, voici un petit florilège de camions amenés à travailler un temps « les pieds dans l’eau », avec plus ou moins de bonheur… Franchissements de cours d’eau, chaussées submergées, carrières inondées, les occasions ne manquent pas de se trouver confronter à l’élément liquide, même si ça se passe mieux pour les véhicules de chantier que pour les grands routiers.
Ce robuste Kenworth australien, avec ses deux ponts moteurs, ne devrait pas avoir trop de mal à franchir ce gué impressionnant mais encore très carrossable, du moins en cette saison.
Plus aventureux, ce MAN autrichien s’avance prudemment pour traverser ce torrent de montagne. Mais s’agissant d’un 6x6, l’affaire ne devrait pas trop mal se passer.
Au pied du Mont Cook, plus haut sommet de Nouvelle-Zélande, ce Kenworth K100 grumier, lourdement chargé, franchi un cours d’eau peu profond mais qui à la fonte des neiges ne sera évidemment plus praticable.
Situation plus compliquée pour ces B-trains brésiliens qui doivent se frayer un chemin sur une route inondée par des pluies diluviennes et fréquentes dans la région.
Cette carrière de Slovaquie est devenue une belle retenue d’eau mais le travail continue. Prévoyante, l’entreprise n’engage ici que des camions à forte motricité, comme ce MAN TGA 8x8.
Un peu d’eau dans cette autre carrière, brésilienne cette fois, où s’ébattent des norias de Scania 8x4 de belle apparence et généreusement carrossés, car travaillant en circuit fermé à des tonnages très supérieurs à ceux, normalement, autorisés sur route.
Toujours au Brésil, ce Volvo semble par contre en mauvaise posture qui a dû commencer à partir dans le fossé. Mais comment rester sur la route dans un tel paysage ? Il est vrai que les tracteurs à 3 essieux brésiliens, les plus courants en usage routier, sont des 6x2 qui peuvent vite se trouver en difficulté par manque d’adhérence ou de motricité.
Là, il n’est pas question de chercher à circuler dans le lit de cette paisible rivière, mais simplement de s’y installer pour permettre l’inspection d’un ouvrage d’art à l’aide d’une nacelle installée en bout de flèche d’une grue auxiliaire Palfinger montée sur un porteur 8x4 Isuzu Giga.