Le chantier ne paye pas de mine et pourtant quelque chose d’important a dû s’y passer pour qu’on décide d’y faire travailler, simultanément, dix-sept pompes à béton ! Autant dire que les délais, pour finir le travail, devaient être ultra-serrés.
Trois des quatre côtés de la fouille sont bordés de camions-pompes. Dix-sept au total, dont deux, en attente ou en réserve, positionnés mais sans que leur flèche soit déployée. Six travaillent par ailleurs en série, avec trois camions-pompes descendus au plus près des fondations et trois autres, restés à niveau, qui les alimentent en une sorte de relais, au demeurant assez inhabituel. Solution liée au fait que les toupies ne pouvaient pas accéder en bas en raison du manque d’espace.
Un tel déploiement de force a évidemment dû nécessiter une logistique implacable pour organiser l’arrivée, en continue, des porte-malaxeurs. Il y en a ici plus de vingt, souvent postés par paire à l’arrière de chaque camion-pompe. Enfin, sur le site même, le travail devait être orchestré de manière parfaite pour que tout ce béton soit traité au bon moment, au bon endroit et en flot quasi ininterrompu, sans que tout ce petit monde se mélange les pinceaux - ou les flèches. Belle image en tout cas.
Lorsqu’elle voyage, une pompe à béton ça ressemble à ça. La plupart de celles qui travaillent en Amérique du Nord sont de marques européennes, Putzmeister ou Schwing-Stetter, mais quelques constructeurs locaux subsistent, comme Concord. Quant aux porteurs, bien que l’on en trouve de toutes les marques, ce sont les Mack et plus particulièrement les châssis de la série MR, rebaptisée depuis TerraPro, qui sont les plus courants dans cette application.
Et pour finir, un porte-malaxeur typiquement américain, un Kenworth T880, joliment décoré, qui pose devant le Century Link Field, le grand state de foot de la ville de Seattle, dans l’état de Washington où se trouve justement le siège de Kenworth (à Kirkland) ;
Bien que la toupie soit de taille raisonnable, on observera qu’il faut, dans cet état, pas moins de 7 essieux pour pouvoir rouler légalement à la charge maxi. Dans la ville de New York, le même travail pourrait être fait avec un 6x4. Grosse différence de coûts, sans parler de la facilité d’utilisation ! Les charmes du fédéralisme…
Trois des quatre côtés de la fouille sont bordés de camions-pompes. Dix-sept au total, dont deux, en attente ou en réserve, positionnés mais sans que leur flèche soit déployée. Six travaillent par ailleurs en série, avec trois camions-pompes descendus au plus près des fondations et trois autres, restés à niveau, qui les alimentent en une sorte de relais, au demeurant assez inhabituel. Solution liée au fait que les toupies ne pouvaient pas accéder en bas en raison du manque d’espace.
Un tel déploiement de force a évidemment dû nécessiter une logistique implacable pour organiser l’arrivée, en continue, des porte-malaxeurs. Il y en a ici plus de vingt, souvent postés par paire à l’arrière de chaque camion-pompe. Enfin, sur le site même, le travail devait être orchestré de manière parfaite pour que tout ce béton soit traité au bon moment, au bon endroit et en flot quasi ininterrompu, sans que tout ce petit monde se mélange les pinceaux - ou les flèches. Belle image en tout cas.
Lorsqu’elle voyage, une pompe à béton ça ressemble à ça. La plupart de celles qui travaillent en Amérique du Nord sont de marques européennes, Putzmeister ou Schwing-Stetter, mais quelques constructeurs locaux subsistent, comme Concord. Quant aux porteurs, bien que l’on en trouve de toutes les marques, ce sont les Mack et plus particulièrement les châssis de la série MR, rebaptisée depuis TerraPro, qui sont les plus courants dans cette application.
Et pour finir, un porte-malaxeur typiquement américain, un Kenworth T880, joliment décoré, qui pose devant le Century Link Field, le grand state de foot de la ville de Seattle, dans l’état de Washington où se trouve justement le siège de Kenworth (à Kirkland) ;
Bien que la toupie soit de taille raisonnable, on observera qu’il faut, dans cet état, pas moins de 7 essieux pour pouvoir rouler légalement à la charge maxi. Dans la ville de New York, le même travail pourrait être fait avec un 6x4. Grosse différence de coûts, sans parler de la facilité d’utilisation ! Les charmes du fédéralisme…