Qu’était donc notre imposant et singulier camion-mystère de jeudi dernier ? Un « Schlacki » ! Du moins est-ce le surnom (affectueux) qu’ont donné les employés de Kamag à cette ligne de véhicules, hautement spécialisée, destinée au secteur de la métallurgie. « Schlacki » est le diminutif de Schlacke qui signifie scories en allemand.
Car ce géant débonnaire côtoie l’enfer ! Au cœur des aciéries, au pied des hauts fourneaux, il manipule et transporte les cuves à scories et les poches d’acier liquide. Des charges lourdes, dont la température peut atteindre 1 300° C, qui imposent de travailler dans un environnement particulièrement hostile où chaleur et poussières mettent à rude épreuve les machines et les hommes. Avec, en plus, un double impératif d’efficacité (car les coulées d’acier n’attendent pas) et de sécurité, dont on comprendra aisément que le niveau soit particulièrement élevé.
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Ces transporteurs d’acier sont une spécialité de Kamag depuis maintenant près de cinquante ans. Autant dire que l’entreprise allemande a acquis une réelle expertise en la matière. Ce qui explique que ses engins soient vendus dans le monde entier. S’ils sont larges (souvent plus de 5 m), ils restent d’une hauteur relativement réduite, de l’ordre de 4 m ou légèrement plus. Ce qui leur permet de circuler sans restriction dans des emprises industrielles encombrées de passerelles, portiques et autres obstacles en hauteur.
Pour les poches et les cuves les plus grandes, Kamag a recours à un châssis ouvert, en forme de U, permettant de les saisir sans avoir à les lever et les poser sur un plateau. Ce qui contribue à la maîtrise du gabarit tout en accélérant les phases de manutention. Celui-ci, par exemple, a une charge utile de 130 t. Par ailleurs, le point de basculement des poches, jusqu’à un angle de 180°, est calculé pour être le plus éloigné possible du véhicule. Salutaire mesure de sécurité.
Car ce géant débonnaire côtoie l’enfer ! Au cœur des aciéries, au pied des hauts fourneaux, il manipule et transporte les cuves à scories et les poches d’acier liquide. Des charges lourdes, dont la température peut atteindre 1 300° C, qui imposent de travailler dans un environnement particulièrement hostile où chaleur et poussières mettent à rude épreuve les machines et les hommes. Avec, en plus, un double impératif d’efficacité (car les coulées d’acier n’attendent pas) et de sécurité, dont on comprendra aisément que le niveau soit particulièrement élevé.
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Ces transporteurs d’acier sont une spécialité de Kamag depuis maintenant près de cinquante ans. Autant dire que l’entreprise allemande a acquis une réelle expertise en la matière. Ce qui explique que ses engins soient vendus dans le monde entier. S’ils sont larges (souvent plus de 5 m), ils restent d’une hauteur relativement réduite, de l’ordre de 4 m ou légèrement plus. Ce qui leur permet de circuler sans restriction dans des emprises industrielles encombrées de passerelles, portiques et autres obstacles en hauteur.
Pour les poches et les cuves les plus grandes, Kamag a recours à un châssis ouvert, en forme de U, permettant de les saisir sans avoir à les lever et les poser sur un plateau. Ce qui contribue à la maîtrise du gabarit tout en accélérant les phases de manutention. Celui-ci, par exemple, a une charge utile de 130 t. Par ailleurs, le point de basculement des poches, jusqu’à un angle de 180°, est calculé pour être le plus éloigné possible du véhicule. Salutaire mesure de sécurité.