"L’idée de ce collectif est né d’un constat partagé par plusieurs acteurs du transport fluvial : nous rencontrons les mêmes difficultés dans le lancement de nouvelles activités", explique Jean-Marc Samuel, porte-parole d’"Agir pour la fluvial" et président de l’association "Vivre le Canal".
Créé à l’initiative de la Chambre national de la batellerie artisanale (CNBA) et de 35 autres membres tels que TLF, Rhenus Logistics, l’Association Seine-Nord Développement ou European Waterways, le 17 janvier, la structure est encore informelle. À court terme, elle prendrait la forme d’une association même si, pour l’heure, aucun statut n’est encore déposé.
Pourtant, le discours est déjà bien rôdé : "les usagers du réseau fluvial évoluent dans un environnement de plus en plus critique : dégradation des conditions de navigation, affaiblissement du maillage territorial, menace de fermetures d’une partie des canaux et baisse de niveau de services", regrette Jean-Marc Samuel.
La problématique des investissements
Côté feuille de route, une première rencontre réunira les membres du collectif au cours des prochaines semaines pour structurer le mouvement et décider des premières opérations de lobbying qui seront menées auprès des pouvoirs publics. Parmi les sujets prioritaires : les investissements consacrés aux infrastructures qui "ont reculé d’un quart ces dernières années, affectant directement la qualité du réseau fluvial", dénonce Jean-Marc Samuel.
Puis, "nous allons retourner sur le terrain pour accompagner les porteurs de projets dans le développement de leurs initiatives", souligne le porte-parole.