Lors de son assemblée générale qui s’est tenue le 9 octobre à Paris, le Groupement national des transports combinés (GNTC) a rappelé quelles étaient ses attentes afin de favoriser le développement de l’intermodalité en France, s’adressant indirectement au nouveau secrétaire d’État aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari. "Le transport combiné est un mode de transport comme les autres mais aussi très différent car il dispose de ses propres atouts, a souligné son président, Dominique Denormandie. Malheureusement, il n’est pas davantage développé et favorisé alors qu’il évite de mettre 1 million de camions sur les routes chaque année en France."
Dérogations, développements et aides
L’organisation demande donc :
- que soit favorisé le développement de trains longs avec une généralisation du gabarit ferroviaire dit P400 ;
- qu’une dérogation de circulation soit accordée aux opérations de pré et post-acheminement en poids lourds 46 tonnes ;
- et que le mode de calcul de l’aide à la pince soit revu au-delà des 5 années de prolongation déjà prévues, en la scindant en deux avec une aide accordée au titre de la manutention et une autre au titre des trains ou barges.
"Nous aimerions également que le secteur privé puisse gérer davantage de terminaux de transport combiné ou en créer de nouveaux et que des aides financières soient accordées aux transporteurs recourant au transport combiné", a ajouté Dominique Denormandie. Ce dernier a par ailleurs rappelé qu’en matière maritime, le GNTC préconisait toujours d’instaurer un régime unique de facturation des frais de manutention portuaire dits Terminal Handling Charges (THC).