Liaison ferroviaire Lyon-Turin : les derniers obstacles ont été levés

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François Hollande et Matteo Renzi lors de la signature du protocole d'accord additionnel relatif à la liaison ferroviaire Lyon-Turin.

Crédit photo © Présidence de la République
La France et l’Italie ont signé, le 8 mars 2016, le protocole d’accord additionnel de 8,4 Md€ qui permet de lancer les appels d’offres des travaux du projet de ligne à grande vitesse Lyon-Turin.

La liaison ferroviaire Lyon-Turin est enfin sur les rails. Le président français François Hollande et le chef du gouvernement italien Matteo Renzi ont paraphé le 8 mars 2016, en marge du 33e sommet franco-italien à Venise, "un protocole d’accord additionnel sur le partage et l’indexation des coûts du projet, et la lutte contre les infiltrations mafieuses dans les contrats".

Ce projet de LGV, estimé à près de 8,4 Md€ pour une longueur de 57 km, sera financé par l’Union européenne à hauteur de 40 %, et par les deux pays. La clé de répartition des 60 % restants s’établira à 42,1 % pour la France et 57,9 % pour l’Italie.

Pour rappel, l’accord initial sur la construction de cette ligne ferroviaire à grande vitesse (fret et trafic de voyageurs) remonte à… 2001. Le projet se heurte toutefois à l’hostilité des écologistes français et italiens qui le considèrent comme trop onéreux et nuisible à l’environnement.


Appels d’offres sous surveillance

Selon la commission intergouvernementale franco-italienne, le budget prévisionnel de 8,4 Md€ ne sera pas revu à la hausse. Mais la prise en compte de l’inflation et la réévaluation du coût des matières premières porteront la facture du chantier à près de 10 milliards d’euros.

Graziano Delrio, ministre italien des Infrastructures et des Transports et Alain Vidalies, secrétaire d’État chargé des transports, ont profité du sommet de Venise pour réaffirmer leur détermination à prévenir les risques d’infiltrations mafieuses dans le cadre de la passation et de l’exécution des contrats relatifs à la réalisation de la section transfrontalière. En conséquence, ils ont donné mandat à la commission intergouvernementale franco-italienne de préparer, au plus tard d’ici trois mois, un règlement des contrats d’après les normes antimafia de la législation italienne.

Les appels d’offres pour les travaux vont pouvoir être engagés courant 2016 et les financements européens débloqués. Le chantier devrait s’achever en 2028/2029.

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