Europorte engrange un second résultat bénéficiaire consécutif

Europorte dispose d'une flotte récente de locomotives Diesel, dont des Vossloh G 1000 et Euro 4000.

Crédit photo Olivier Constant
En dépit des vicissitudes ayant entouré l’exercice, Europorte a clôturé l’année 2018 sur un nouveau résultat net positif. L’année 2019 devrait confirmer ces bons résultats. 

 

La croissance rentable se confirme pour Europorte. La filiale de Getlink a confirmé les bons résultats 2017 en plus que quadruplant son résultat net au cours de l’exercice écoulé. Au-delà d’une augmentation du chiffre d’affaires de 2,54 %, à 121 millions d’euros, l’entreprise ferroviaire a, en effet, affiché un EBITDA de 8 millions d’euros (+ 33,3 %) et un résultat net positif de 1,4 million d’euros. 

Croissance durable

C’est là la conséquence de deux paramètres désormais incontournables pour Europorte : des trafics rentables assurés avec la meilleure qualité de service possible et une amélioration continue de la productivité. L’efficience opérationnelle enregistrée en 2017 s’est de nouveau améliorée au cours de l’exercice écoulé. 

Se félicitant de ces résultats tout en indiquant que "les grèves perlées du printemps 2018 ont eu un impact d’un peu plus de 4 millions d’euros sur le chiffre d’affaires", Pascal Sainson, président de la holding Europorte, souligne que "nous avons consolidé notre activité dans la chimie et la pétrochimie avec des clients comme Vynova. Pour ce dernier, la fiabilité de nos acheminements dépasse les 99 %. Notre avons par ailleurs renforcé très fortement notre position dans le secteur de la chimie, ce qui a compensé la baisse d’activité réalisée pour le compte du secteur automobile. Au global, et à l’exception de ce secteur, nous avons renforcé nos positions dans les secteurs clés de notre activité de tractionnaire que sont la chimie, la pétrochimie, le ciment, les céréales et l’agroalimentaire".  

Se préparer aux futurs reports modaux

Pour 2019, l’opérateur maintient son cap en tablant sur une croissance mesurée et rentable de l’ordre de 2 à 3 %. Cela ne l’empêche pas de répondre à des logisticiens qui voudraient préparer des reports modaux. Cela pourrait donc, à terme, renforcer ses positions dans le trafic combiné, pour ne citer que ce seul exemple. 

En revanche, Europorte France marque peu d’appétence pour les appels d’offres liés à l’alimentation en granulats ou l’évacuation des déchets des travaux du Grand Paris Express.

S’agissant de sa flotte d’engins moteurs électriques ou Diesel, l’entreprise ferroviaire a placé en location quelques-unes de ses soixante-quatorze locomotives auprès d’autres opérateurs. Ces engins, principalement des locomotives Diesel de fabrication récente, réintégreront progressivement le parc pour couvrir les besoins de croissance des trois/quatre prochaines années. Il n’y a donc pas la place actuellement pour l’intégration de locomotives hybrides qui, selon Pascal Sainson, "restent trop chères, tant en coût d’acquisition que de maintenance. Je ne doute pas que cela va venir. Nous avons donc encore quelques années devant nous pour nous équiper de la sorte".

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