Le contexte. Le fret aérien est un secteur actuellement en pleine mutation et doit trouver la parade entre une pénurie de travailleurs qualifiés et une augmentation de ses flux. "Les véhicules autonomes et les robots auront un impact majeur sur l'avenir du fret aérien en période de pénurie de main-d'œuvre", assure l’aéroport de Munich.
L’idée. Recourir aux robots pour certaines tâches. En effet, l’autorité aéroportuaire teste actuellement l'evoBOT dans sa zone fret. Un drôle de collaborateur développé au Fraunhofer Institut des flux de matières et de la logistique IML. Armé de deux roues et de bras de préhension, le robot peut atteindre une vitesse maximale de 60 km/h et transporter une charge allant jusqu'à 100 kg.
Au quotidien, il peut réaliser des tâches comme la manutention de marchandises dangereuses, le transport de colis sur des trajets récurrents ou l'assistance lors du chargement et du déchargement des avion.
"L'evoBOT va faciliter le travail quotidien de nos employés dans la zone de fret et rendre le lieu de travail plus attrayant", estime Jost Lammers, directeur général de l’aéroport de Munich.
Les acteurs. Ce test est réalisé dans le cadre du Digital Testbed Air Cargo (DTAC), qui a bénéficié non seulement de programmes de financement du ministère fédéral allemand du Numérique et des Transports (BMDV), mais aussi de ceux d’un consortium composé de 11 partenaires, dont Lufthansa Cargo ou Schenker Deutschland.
