"L'éco-conception est le modèle de demain. Il s'agit d'un enjeu écologique et économique. Nous avons toute une filière industrielle française à développer qui créera des emplois sur nos territoires", a déclaré, le 9 février, Brune Poirson. La secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, poursuit sa communication autour de la seconde phase de consultation publique sur l'économie circulaire, lancée le mardi 6 février.
Soutien financier
Après les propositions du gouvernement sur une meilleure gestion des déchets, voici celles sur le "mieux produire, avec moins de ressources". L'objectif est de systématiser et d'inciter économiquement à l'éco-conception des produits et "d'amener les industriels à repenser leur modèle de production en incorporant plus de matière première recyclée et biosourcée, en particulier pour le plastique".
Cette démarche pourrait s'accompagner de plusieurs mesures, soumises à consultation. L'ensemble des acteurs pourrait par exemple être invité d'ici la fin de l'année à signer des accords d'engagement volontaire pour incorporer dans les nouveaux produits davantage de matières premières issues du recyclage. En l'absence de tels accords, le gouvernement se réserverait la possibilité d'introduire des obligations réglementaires. Ce dernier étudie parallèlement un dispositif de soutien financier à l'écoconception et une évolution de l'ensemble des formations initiales et continues vers des programmes tenant compte des besoins de l'économie circulaire.
Allongement de la durée de vie du produit
Dans le cadre de la consultation publique, Brune Poirson devrait soumettre de nouvelles propositions aujourd'hui même, sur le thème de l'allongement de la durée de vie des produits. Rappelons que la feuille de route de l'économie circulaire sera publiée par le gouvernement à la fin du mois de mars.