Un chiffre d'affaires (CA) 2018 en croissance de + 5,2 %, à 7,36 Md$ (6,48 Md€) et une dette qui, même si elle reste encore très impressionnante (1,19 Md $, 1,04 Md€)), a été réduite significativement de 43 % par rapport à 2017. Ceva veut clairement faire passer le message que les changements structurels et les mesures de désendettement commencent à porter leurs fruits.
De nouvelles hausses en 2019
L’EBITDA ajusté, à 260 M$ (229 M€), est en baisse de - 7,1 % en raison de l’impact de coûts non récurrents (54 M$, 47 M€ ) provenant principalement de l’activité en Italie. Du coup, la marge EBITDA ressort à 2,7 %, contre 3,3 % en 2017. "Nous prévoyons pour 2021 de dépasser les 9 Md$ de CA (8 Md€) avec un EBITDA ajusté compris entre 470 et 490 M$ (entre 414 et 432 M€), ce qui correspond à une marge EBITDA de 4,5 à 5 %. Un nouveau chapitre de Ceva est en en train de s’écrire, avec notre partenaire stratégique", a déclaré Xavier Urbain, Pdg de Ceva Logistics.
CMA CGM, ce partenaire stratégique actionnaire à hauteur de 24,99 %, a d’ailleurs lancé le 12 février dernier une OPA amicale sur Ceva, qui se déroulera jusqu’au 14 mars. Selon Ceva, l’opération devrait être finalisée le 17 avril 2019.
A noter que le CA de l’activité Freight Management de Ceva est en hausse de + 7,3 % à 3,5 Md$ (3 Md€), et que celui de la logistique contractuelle progresse de + 3,3 % à 3,85 Md$ (3,4 Md€) avec de nouveaux clients aux Etats-Unis dans les produits de grande consommation (PGC), le retail et l’e-commerce, aux Benelux (industrie) et un élargissement de son portefeuille sur la santé et les PGC en Europe.
Par ailleurs, Anji-Ceva, la société commune à 50-50 créée en Chine en 2002 avec Anji Automotive Logistics se porte très bien : la hausse de son CA de + 23,7 % à 1,4 Md$ (1,23Md€) a bénéficié non seulement de la croissance des contrats existants mais aussi de l’élargissement à d’autres secteurs que la logistique automobile depuis le transfert à la joint venture des activités chinoises de Ceva en logistique contractuelle en juillet 2017.