Sous la bannière ʻDigital Dayʼ, le groupe Carrefour a présenté le 9 novembre les axes clés de sa stratégie digitale à l’horizon 2026, étayée par un plan dédié de 3 milliards d'euros (Md€) d’investissements, soit 600 millions d'euros (M€) par an, et 50 % de plus que les montants investis au fil du plan de transformation qui s’achève, initié en 2018.
Un versant e-commerce dynamique
Le premier enjeu est évidemment d’accélérer son activité e-commerce, déjà triplée en quatre ans sur le volet alimentaire pour atteindre 3,3 Md€ de ventes sur 2021, en prévisionnel et à l’échelon groupe (en GMV, soit Gross Merchandise Value). D’ici 2026, l’objectif est de tripler à nouveau pour atteindre les 10 Md€ de GMV annuelle (en alimentaire, mais en développant aussi le volet non alimentaire, notamment au travers de marketplaces).
On notera que cette année, les activités e-commerce de Carrefour "tendent vers l’équilibre", la transformation déjà engagée et l’optimisation des coûts associée portant leurs fruits en marge opérationnelle (améliorée de 11 points depuis 2019).
Coup d'accélérateur sur l'express
Côté opérations, son e-commerce mobilise à ce stade plus de 3 700 points de vente dans le monde, ainsi que 45 entrepôts et centres de préparation de commandes dédiés. Et sa stratégie s’enrichit sur l’alimentaire livré à domicile, avec la volonté de s’imposer sur les "formats à plus forte croissance" de la livraison express (moins de 3h), et du ʻquick commerceʼ (moins de 15 min).
À l’image du lancement fin octobre en France de Carrefour Sprint, une offre associant l’application de livraison UberEats et le réseau de ʻdark storesʼ développé depuis un an par la start-up Cajoo, qui opère sous sa propre marque mais qui a vu entrer Carrefour à son tour de table cet été, pour 40 M€.
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