Le 12 janvier dernier, le développeur-investisseur Prologis inaugurait "la première plate-forme logistique à intelligence artificielle" pour son client SPI Logistic, filiale du groupe SPI. En avril 2016, l’enseigne de mode Kiabi (LM n° 308) parlait de la mise en place future d’un système de prévision, Predictix, développé par l’éditeur éponyme, reposant sur du "machine learning".
Mieux prévoir les profils et niveaux de stocks
Cette solution, encore en test mais qui devrait, si tout se passe bien, être déployée pour l’ensemble des produits de la marque dans le courant de l’année, devrait aider Kiabi à mieux prévoir les profils et niveaux de stocks à établir dans les entrepôts, en fonction des besoins calculés des magasins. Et d’autres exemples de pilote de ce type pourraient sans doute être trouvés dans les services logistiques de différentes entreprises.
Une langage dédié
Encore méconnue dans le secteur il y a quelques années, l’intelligence artificielle s’évoque, sinon se clame, désormais de plus en plus souvent. Mais pour être sûr que tout le monde parle de la même chose, il peut être nécessaire de connaître les définitions de ces nouveaux termes, encore mal maîtrisés. Nos confrères du Journal du Net se sont attelés à la tâche et compilent dans un article les principales expressions en la matière.
On y trouve ainsi ce qu’est un "agent", "intelligence artificielle distribuée", "langage naturel", "machine learning"… mais on y trouve aussi des mots que les logisticiens, entre autres, maîtrisent depuis longtemps : "analyse prédictive", "arbre de décision", "ordonnancement et planification"…