L'été 2024 aura été celui de la lettre de voiture électronique. Après l’Italie début juillet, l’Autriche a elle aussi rejoint le protocole e-CMR mi-août, suivie par la Hongrie début septembre. Le pays d’Europe centrale devient ainsi le 38e pays à adopter cette solution numérique pour le transport routier international, et l’un des derniers pays européens retardataires.
"Améliorer l'efficacité et la sécurité du commerce mondial". L'e-CMR, version électronique de la lettre de voiture, permet la dématérialisation complète des procédures relatives au contrat de transport international de marchandises par route (CMR). L'Union Internationale du Transport Routier (IRU) a salué ces décisions, soulignant qu’elle continuera à plaider en faveur de l'adoption généralisée de l'e-CMR, prompte à améliorer "la vitesse, l'efficacité et la sécurité du commerce mondial et de la logistique".
Une réduction substantielle des coûts de manutention
Un accès en temps réel aux informations de collecte et de livraison. En substituant les documents électroniques aux traditionnelles liasses de papier, l'e-CMR promet en effet une réduction substantielle des coûts de manutention, une élimination des retards administratifs et de facturation ainsi qu'une diminution notable des divergences constatées sur les sites de livraison. Au-delà de ces avantages pratiques, l'e-CMR se présente comme un vecteur d'amélioration de la transparence et de la sécurité tout au long de la chaîne logistique. Elle offre un accès en temps réel aux informations de collecte et de livraison, permettant ainsi un suivi plus précis des expéditions.