Si pour Haropa Port, 2021 a été l’année de la fusion officielle des ports du Havre, Rouen et Paris, elle a aussi été marquée par des trafics particulièrement dynamiques. "Les annonces récentes des différents partenaires et le niveau de leurs investissements confirment que l’ensemble portuaire dispose désormais de la bonne taille critique et des méthodes de travail adéquates pour améliorer durablement la compétitivité du port et ses résultats. Haropa Port confirme ainsi sa position de premier port de France et consolide sa place parmi les ports nord-européens", a souligné Daniel Havis, président du conseil de surveillance de Haropa Port, le 31 janvier lors de la présentation des résultats annuels.
Porté par la hausse du flux de marchandises conteneurisées et des vracs liquides, le trafic maritime a progressé de 12 % en 2021, avec 84 millions de tonnes (Mt). Ainsi, "pour la première fois de leur histoire, les ports de l’axe Seine dépassent le cap symbolique des 3 MEVP (3,07 MEVP), avec une croissance de 28 %". Suivant cette tendance, le trafic inland a pris 15 % par rapport à 2020. Côté transbordement, un nouveau record a été franchi, avec 843 000 EVP (+ 79 %)
Un fléchissement des vracs solides
Plus modestement, les vracs liquides ont atteint 39 Mt (+ 6 %) du fait notamment de la progression de 16 % du trafic de pétrole (15,4 Mt). A l’inverse, les vracs solides fléchissent de 4 % (14 Mt). Une baisse qui s’explique par une campagne céréalière exceptionnelle en 2020. Comparativement, les céréales affichent donc une chute de 13 % (7,6 Mt) "mais enregistrent une hausse de 5 % par rapport à la moyenne quinquennale 2015-2019 (7,3 Mt)", précise Haropa Port. Soutenues par les nombreux chantiers de l’axe Seine, les importations d’agrégats ont bondi 25,5 %.
De son côté, le roulier a terminé l’année avec 294 000 véhicules (+ 14 %), retrouvant un niveau proche de l’avant-crise. Enfin, le trafic fluvial a augmenté de 4 % en Île-de-France, soutenu par l’activité BTP.