Le nouvel établissement matérialisant la fusion des deux ports maritimes du Havre et de Rouen et du port fluvial de Paris devrait voir le jour le 1er janvier 2021. À bientôt un an de l’échéance, le choix de son siège n’est pas encore acté. Dernière candidature en date, celle de la Communauté portuaire de Gennevilliers.
Un Petit Poucet dans la course
En effet, dans une lettre ouverte adressée à Catherine Rivoallon, préfiguratrice du futur ensemble portuaire de l’Axe Seine, l’association rappelle que "la ville fait certes office de Petit Poucet face au Havre ou à Rouen, mais elle est la seule à concentrer tous les objectifs de la fusion : renforcement des flux internationaux, dynamisation de l’hinterland, promotion de moyens de transports écologiques".
Missionnée à l’issue du dernier Comité interministériel de la mer le 15 novembre 2018 à Dunkerque pour élaborer un projet stratégique d’établissement pour 2020-2025, et décider d’une trajectoire financière courant sur cette période, Catherine Rivoallon, également présidente du Conseil d’administration du Port autonome de Paris, poursuit un travail amorcé en 2012 avec la création du GIE Haropa.