Bientôt un mois après l’incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris, Haropa Ports de Paris et plusieurs acteurs de la communauté portuaire d’Ile-de-France se positionnent comme intervenants de choix sur le chantier de reconstruction du monument. "Si l’on dispose de peu d’illustrations d’époque, on sait que la Seine a joué un rôle essentiel pour acheminer les matériaux ayant servi à la construction de Notre-Dame. L’histoire est en passe de se renouveler, le fleuve y est prêt", indique Olivier Jamey, président de la Communauté portuaire de Paris, dans un communiqué de presse.
Pour l’heure, Haropa Ports de Paris et la Communauté Portuaire de Paris, en lien avec Voies Navigables de France (VNF) et les services de la Préfecture, ont dressé un premier recensement des sites mobilisables pour le futur chantier, "à l’intérieur du bras de la Monnaie, pour approvisionner le site sans fermeture de la navigation malgré les contraintes d’accès", indique Haropa.
Une solution sur mesure
Se proposant d’intervenir à la fois sur l’évacuation des déblais et l’approvisionnement de matériaux de construction, Haropa envisage de mettre en place un dispositif sur mesure : "des techniques innovantes de chargement-déchargement et de transport des matériaux, du parvis jusque dans les barges, pourraient compléter le dispositif fluvial : téléphérique, stockage à même les barges, portiques en quai haut, tapis avitailleurs, etc."
Parmi les autres avantages de cette alternative : sa faible empreinte écologique puisqu’elle permet "d’envisager un chantier durable car limitant la circulation des camions dans l’hypercentre de Paris, économe en place et pouvant être mis en place rapidement", souligne Haropa.