Transports combinés : l’Allemagne et la République tchèque veulent moderniser leurs liaisons ferroviaires

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Plusieurs liaisons sont concernées, dont la ligne Nuremberg/Cheb via Marktredwitz, qui doit pouvoir accueillir à terme les trains modernes de 740 mètres de longueur. 

Crédit photo Deutsche Bahn AG/Stefan Wildhirt
Allemagne et République tchèque veulent moderniser les lignes de chemin de fer entre les deux pays. Ils souhaitent notamment rendre la ligne Nuremberg/Cheb accessible aux trains de 740 mètres. Celle-ci doit être électrifiée. D'autre part, le temps de transport doit être réduit de moitié entre Berlin et Prague. Un document a été signé en ce sens par les ministres des transports des deux pays mi-octobre.

L’Allemagne et la République tchèque veulent renforcer le transport de marchandises par le rail. Les deux gouvernements ont annoncé à cet effet vouloir moderniser le réseau entre les deux pays. Plusieurs liaisons sont concernées, dont la ligne Nuremberg/Cheb via Marktredwitz, qui doit pouvoir accueillir à terme les trains modernes de 740 mètres de longueur. A Prague, le ministre des Transports allemand Volker Wissing et son collègue tchèque Martin Kupka ont signé mi-octobre un mémorandum à cet effet.

Réduire de moitié le temps du trajet

Concrètement, il s’agit de moderniser les liaisons Berlin/Prague, Nuremberg/Prague via Schwandorf et Nuremberg/Prague via Marktredwitz et Cheb. Cette dernière liaison doit être électrifiée afin d’accueillir les trains de jusqu’à 740 mètres et il est prévu de creuser un tunnel sous les montagnes de Erzgebirge côté allemand pour réduire de moitié le temps du trajet Berlin/Prague, à deux heures trente. 

Des liaisons cruciales pour relier deux régions industrielles complémentaires. "Nous voulons aller le plus vite possible, insiste Volker Wissing. Ces liaisons sont importantes pour l’Europe. De plus, le gouvernement allemand mise sur le développement du rail pour le fret."

Le dossier en est à la phase de la planification. Avec l’accord trouvé entre les deux pays, "il sera plus facile de négocier à Bruxelles", souligne le ministre des Transports tchèque. 

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