L’Union européenne (UE) veut intégrer l’Ukraine et la Moldavie au réseau ferroviaire trans-européen (TEN-V). En contrepartie, la Russie et la Biélorussie en seraient exclues "puisqu’une coopération avec ces deux pays ne nous semble pas relever des intérêts de l’UE", précise la Commission.
Constatant les conséquences que la guerre en Ukraine a sur les marchés et les chaines d’approvisionnement, la Commission européenne a proposé fin juillet aux Etats membres d’intégrer l’Ukraine et la Moldavie, y compris les ports d’Odessa et de Marioupol, aux corridors ferroviaires européens.
Un rôle important pour la reconstruction de l'Ukraine
Quatre corridors concernés devraient être étendus à ces deux pays, selon le projet de la Commission.
"Notre proposition va contribuer à améliorer la connexion de ces pays avec l’UE, et à faciliter les échanges économiques et les liaisons pour les individus comme pour les entreprises et les marchandises, estime la Commissaire aux Transports Adina Valean dans un communiqué de presse. Ces corridors joueront en outre un rôle important pour la reconstruction de l’Ukraine. Nos efforts pour faire sortir les céréales d’Ukraine par le biais de corridors ferroviaires de solidarité ont montré à quel point les liaisons intra-européennes sont importantes, et que nous devons augmenter le niveau de convergence au sein du réseau européen, que nous devons le rendre plus résistant aux crises, pour renforcer le marché intérieur."
L’UE va également proposer que les nouvelles lignes de chemin de fer tracées au sein de l’Union respectent toutes à l’avenir les standards d’écartement européens. La proposition de Bruxelles concernant l’Ukraine et la Moldavie a été intégrée aux négociations en cours depuis le début de l’année au parlement européen et au Conseil portant sur les réseaux TEN-V.