Avec 29 malteries en Europe, en Amérique latine, en Asie et en Afrique, la capacité de production annuelle des Malteries Soufflet atteint 2,4 millions de tonnes de malt et représente 11 % du marché mondial.
La filiale du groupe Invivo, cherchait un moyen de décarboner ses transports, notamment ferroviaire, en France. Un pari audacieux pour un chargeur qui affrète chaque année 550 trains complets de céréales et malts. D’autant que ce mode de transport hérite de tout un historique à dépoussiérer : "Jusqu’alors, les locomotives, qui utilisent principalement des lignes capillaires non électrifiées, roulaient au gazole non routier, combustible historique des locomotives", rappelle Europorte.
100 trains roulant à l'Oléo 100
L'industriel réalise alors un premier test sur près de 70 trains d’orge de brasserie propulsés à l’Oléo 100 à destination de la malterie de Strasbourg. La promesse commerciale de Saipol, filiale d’Avril, qui produit ce biocarburant d’origine 100 % végétale, repose sur une réduction de CO2 de 60 à 80 % par rapport au diesel, et ce "sans modification significative des équipements".
L’expérimentation s’avérant concluante, le donneur d’ordres met les pieds dans le plat en décidant que les 100 trains qu’il confie chaque année à Europorte à destination de Rouen, Metz, et majoritairement de la malterie de Strasbourg, rouleraient désormais à l’Oléo 100. A la clé : une économie de 900 tonnes de CO2 par an, sur les 1 300 tonnes économisées au niveau du groupe.