À quelques jours du début de la grève "perlée" que les cheminots de la SNCF entameront le 3 avril, à raison de deux jours sur cinq jusqu'au 28 juin, les acteurs du fret commencent à sortir du bois.
En effet, l’association française des détenteurs de wagons (AFWP) tire à boulets rouges sur le mouvement social des cheminots, déclarant soutenir "pleinement cette réforme" et dénonçant "une action irresponsable".
Le fond et la forme
Aux yeux de cette organisation qui revendique 55 000 wagons, ce mouvement risque d’"impacter de manière durable le fret qui représente à ce jour une activité de 32 milliards de tonnes".
La forme inédite de cette grogne et sa durée sont également pointés par l’association qui craint que "cette programmation d’arrêts de travail sur trois mois poussera les clients utilisateurs du rail à substituer d’autres modes de transport au ferroviaire".