L’aéroport de Bruxelles et skeyes, entreprise responsable de la sécurité et du contrôle aérien, planchent sur l’éventualité de modifier les techniques d’atterrissage. En effet, les deux acteurs pensent que cela pourrait être profitable à plusieurs titres : en matière d’émissions de CO2, de carburant, d’émissions sonores et de retards de vols.
Augmenter l’angle de l’atterrissage
Il s’agirait d’augmenter l’angle de l’atterrissage, en le faisant passer à 3,2 ou 3,5° au lieu de 3°. La contribution à ce volet du projet HERON (Highly efficient green opérations), dirigé par Airbus se matérialisera par la validation des démonstrations des vols opétationnels sur deux pistes d’aterrissage.
Les premiers tests auront lieu début 2024. Le projet réunit 26 partenaires dans 11 pays, il est soutenu par 6 compagnies aériennes (dont TUI, DHL et Brussels Airlines) et 5 aéroports européens.
Chef de projet de Stargate
776 000 tonnes de fret ont été transportées sur l’aéroport de Bruxelles en 2022. Sa plate-forme cargo est spécialisée dans le transport de produits pharmaceutiques, de denrées périssables, de e-commerce et d’animaux vivants.
Brussels Airport est aussi chef de projet de Stargate, lancé en 2021 dans le cadre du Green Deal européen, qui vise à accélérer la transition vers une aviation plus verte d’ici 2026 autour de trois axes : la décarbonation de l’aviation, l’amélioration de la qualité de l’environnement local et l’amélioration du report modal.