L’aéroport de Paris-Charles de Gaulle a réussi à limiter la chute de son trafic en 2019. À 1 927 176 tonnes manutentionnées, le recul est de seulement 2,4 % par rapport à 2018. C’est toutefois à partir d’août 2019 que la conjoncture mondiale a détérioré plus fortement les chiffres de trafic mensuels. Sur le seul mois de décembre, la baisse a été de 5,43 % à 166 441 tonnes. Paris-Charles de Gaulle s’est donc éloigné l’année passée de ses tonnages record de 2010, avec 2 177 371 tonnes traitées.
Paris-Orly en hausse
S’agissant du trafic postal, les résultats sont là encore en baisse. Les 175 092 tonnes qui ont transité par les installations marquent un recul de 3,36 %. Le différentiel s’est donc encore accru par rapport à l’année record de 2006, qui avait vu passer un tonnage de 246 524 tonnes.
Il n’y a finalement que Paris-Orly qui a réussi à tirer son épingle du jeu. Les 88 609 tonnes recensées représentent une hausse de 2,40 %.
Une seconde place européenne confortée
Sur la scène européenne, les résultats 2019 permettent cependant à Paris-Charles de Gaulle de conforter sa seconde position derrière Francfort. Son recul est, en effet, le moins marqué des quatre plateformes européennes les plus importantes au niveau de leur trafic fret. Francfort a vu ses tonnages diminuer de 7,2 %, à 2 130 000 tonnes. Troisième du classement, Amsterdam-Schipol a, pour sa part, perdu 9 % de son trafic à 1,6 million de tonnes. Enfin, Londres-Heathrow a subi une baisse à deux chiffres (- 11,2 %) de son trafic, à 1 587 450 tonnes.
À la faveur de nouveaux développements incluant la location, cette année, à Panalpina et au groupe Europe Handling d’un nouvel entrepôt de 16 000 m² et de deux nouveaux projets étendant les surfaces d’entreposage de 40 000 m² en 2022, Paris-CDG entend bien continuer de se rapprocher de son concurrent allemand, Fancfort, au cours des prochaines années. Le différentiel de tonnage annuel est de l’ordre de 200 000 tonnes actuellement.