Mardi 16 janvier, le président de la République, Emmanuel Macron, s’est déplacé à Calais. François Polley faisait partie de l’une des délégations. « J’ai l’impression que cela va dans le bon sens, cela rassure, mais attendons de voir… », estime le transporteur, sans trop vouloir s’avancer.
À Calais, depuis 20 ans, on est habitué à la question migratoire. On vit avec, et on développe parfois son activité économique en fonction. « En tant que transporteur calaisien, nous savons à quels moments il faut rouler, quand il faut partir. Le second parking sécurisé a été développé en relation avec les problèmes migratoires ». D’ailleurs, le dirigeant a posé 5,5 kilomètres de barbelés sur 2,80 mètres de hauteur, parsemés de 32 caméras infrarouges et d’éclairages. Plusieurs maîtres-chiens patrouillent.
Polley s’est aussi lancé dans le contrôle sécurité depuis deux ans. Les camions passent ainsi sous un portique sur le parking sécurisé où ils sont contrôlés, avant de se rendre aux points d’embarquement pour passer en Angleterre.