La formation professionnelle continue apparaît très majoritairement comme une chance d’évoluer dans son parcours professionnel. Selon le baromètre 2020 Harris Interactive/Centre Inffo, 89 % des actifs estiment ainsi qu’elle est une opportunité pour exercer mieux son métier, différemment ou ne pas se lasser et 87 % à juger que c’est une chance pour évoluer professionnellement et/ou avoir des promotions. En revanche, 60 % la considèrent « contraignante » dans un emploi du temps très chargé, 30 % estiment même que la formation est une « perte de temps ». Les personnes disposant d’un diplôme inférieur au bac se montrent un peu moins enthousiastes sur les bénéfices associés à la formation. Tous secteurs confondus, un tiers des actifs estime que son métier évolue très vite. Dans la filière des transports, ils sont même 57 % à considérer que leurs missions et outils changent rapidement et qu’ils doivent sans cesse se former. Dans 5 ans, deux tiers des actifs pensent qu’ils exerceront le même métier, mais le plus souvent de manière différente. Un peu plus d’un sur 5 se voient changer de métier.
En parallèle, l’étude démontre une prise de conscience de l’enjeu que représente la formation, puisque 84 % des répondants estiment qu’ils sont les acteurs principaux de leur parcours, avant les organismes de formation (78 %) et l’employeur/DRH (75 %). Dans le secteur de la supply chain, particulièrement touché par les évolutions de postes, 62 % des actifs pensent qu’ils doivent être acteurs. Quelque 60 % se disent même prêts à financer leur formation, notamment via le CPF. Certains dispositifs apparaissent encore mal connus. Moins d’un actif sur deux mentionne avoir entendu parler du CEP (46 %), du CPF Transition professionnelle (45 %) ou de Pro-A (41 %). En revanche, 85 % des actifs indiquent avoir déjà entendu parler du CPF et près de 6 actifs sur 10 déclarent connaître l’application « Mon compte formation », mais seule une minorité l’a déjà téléchargée et seuls 25 % des répondants savent quel est le montant de leurs droits formation. Enfin, 86 % ont entendu parler du bilan de compétences, de la VAE (à 80 %) ou du contrat de professionnalisation (69 %).