Que restera-t-il des annonces d’Élisabeth Borne au début de l’été ? Ou, à l’inverse, que sortira-t-il de la politique de concertation d’un côté (FNTR/TLF), et d’un mix avec des actions sur la voie publique (OTRE) de l’autre ? Au moment où nous écrivons ces lignes, la commission mixte paritaire du Parlement, qui doit examiner l’article 19 de la loi de finances, ne s’est pas encore tenue. Le nouveau train de mesures fiscales* annoncé par l’ancienne ministre des Transports pèse, comme une épée de Damoclès, au-dessus de la tête des transporteurs. Chahutées sur leur propre marché par les pavillons d’Europe de l’Est, les entreprises françaises vont devoir rivaliser d’imagination pour trouver de nouveaux leviers de réduction de leurs coûts, exercice peu évident dans un contexte de renchérissement de la main-d’œuvre.
*Réduction de la ristourne gazole de 2 cts/l et des allégements Fillon, fiscalisation des entrepôts logistiques, suppression de la DFS, malus sur les contrats courts.