La loi travail de 2016 entendait resserrer le paysage conventionnel autour de 100 à 200 branches, contre 700 en 2016. La constitution de l’Opco Mobilités, qui regroupe 1,6 million de salariés et 22 branches, dont les services de l’automobile, entre dans cet objectif. Outre la crainte que ce regroupement entraîne une appréhension de la part des entreprises d’un éloignement de l’organisme par rapport à leurs besoins, son fonctionnement engendre des questions. Sera-t-il multibranche et prendra-t-il en compte l’identité de chaque secteur ? Ou sera-t-il interbranche, standardisé à la base, faisant perdre au TRM (358 581 salariés au 31 décembre 2017 selon l’OPTL) sa position de force ?
Les enjeux
Avec la fusion des branches, quelle place pour le TRM ?
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