Le transporteur de l’Aisne a surpris tout son monde au début de l’automne. Il avait entamé des négociations exclusives avec le groupe… Perrenot pour une cession qui semblait toute conclue. Et puis badaboum, l’affaire tombe à l’eau. Et de chassé, Grégoire Blondel s’est mué en chasseur. Il a jeté son dévolu sur le groupe Régis Martelet (38 M€ de CA) pour une acquisition qui a surpris plus d’un observateur étant entendu la jeunesse du cédant (François Vassard).
Yves Fargues et Claude Blot ont mené une intense politique d’assainissement (financier) de TLF au cours de leurs mandats. Le nouveau duo à la tête de la fédération entend, dans la foulée, la replacer au centre de l’échiquier représentatif du transport de marchandises. Le patron d’ID Logistics et l’ancien directeur général délégué de STEF militent pour des rapports dépassionnés avec les pouvoirs publics dans la défense de la filière.
L’ex-alter ego de Jacky Perrenot est à présent seul aux manettes du groupe drômois. Il détient près de 40 % du tour de table, aux côtés du fonds Siparex entré récemment. Avant son intronisation, Philippe Givone a piloté avec Jacky Perrenot le spectaculaire rachat du Groupe Le Calvez (115 M€ de CA). La boulimie d’acquisitions est loin d’être satisfaite. Perrenot fonce tête baissée vers le milliard d’euros de volume d’affaires.
La militante suédoise de la lutte contre le réchauffement climatique, née le 3 janvier 2003 à Stockholm, symbolise le combat de la jeunesse pour la transition écologique même si elle fait régulièrement l’objet de critiques et d’insultes. Elle a initié la grève scolaire pour le climat et ne cesse d’interpeller, de manière virulente, les dirigeants de ce monde lors de colloques internationaux. Finalement, les adultes n’ont pas d’autre choix que de constater qu’elle dit des vérités sur le réchauffement, malgré son style…
Nommé président délégué général de l’AFT à son départ de la FNTR en 2014, Jean-Paul Deneuville quittera le 31 décembre l’organisme professionnel de développement de la formation professionnelle Transport-Logistique (voir interview page 18). Jean-Pierre Gaumet a été désigné pour la succession au poste de président. Après plusieurs postes dans des entreprises du TRAM, il a rejoint la FNTR en tant que président de la commission porte-voitures. Nommé président du Comité régional de formation professionnelle dans les transports et la logistique (CRFPTL), il a été désigné président du Gatmarif en avril 2018.
La ministre du Travail a porté la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel qui réforme la formation professionnelle et l’apprentissage. Promulgués le 5 septembre 2018, plusieurs textes sont parus tout au long de l’année 2019. Cette loi vise notamment à rendre les individus acteurs dans leurs choix de formation tout au long de leur carrière. Dans ce cadre, la ministre a présenté, le 21 novembre, l’appli mobile Mon compte formation qui a pour objectif de simplifier le recours à une formation.
Le conducteur routier est devenu une « personnalité » marquante de la crise des Gilets jaunes. Au départ un mouvement de protestation contre la hausse du prix du carburant, les rendez-vous des Gilets jaunes sont vite devenus une révolte contre la baisse du pouvoir d’achat. La crise s’est traduite par la loi « portant mesures d’urgence économiques et sociales » qui a instauré une prime exonérée de toutes charges, versée facultativement par les employeurs.
Ancien DRH de SNCF Logistics, Jean-Louis Vincent a été élu, au titre de TLF, président de l’opérateur des compétences (Opco) Mobilités dans la foulée de la constitution de l’organisme qui regroupe 22 branches professionnelles et la RATP. Après plusieurs années passées à l’Opca Transports et Services puis à l’Opca DEFi (industrie), Florence Diesler a, elle, été nommée directrice générale adjointe de l’Opco Mobilités en mai. Elle est chargée des secteurs transports routiers, maritimes, fluviaux, ports et manutention, DCHD (distributeurs en boissons) et agences de voyage et de tourisme.
Elle s’est mis toute la profession à dos. L’ancienne ministre des Transports, qui a hérité au printemps du portefeuille de l’Écologie, avait dans un premier temps annoncé son intention de plancher sur une fiscalité qui viserait les transporteurs étrangers en transit. La montagne a finalement accouché d’une fiscalité qui cible les transporteurs français. Les annonces Borne de début juillet (ristourne gazole rabotée de 2 cts/l, fiscalité des entrepôts, suppression de la DFS, réduction des allégements Fillon, etc.) ont fait germer la colère chez les transporteurs. Colère attisée par Jean-Baptiste Djebbari, son successeur, qui a déclaré récemment dans les colonnes de l’Officiel que « la route paye la route ».