« Le Caces est une vraie marque, c’est la première formation suivie en France », avance Sébastien Baccon, adjoint à la DDCE à l’Aftral. Au 1er janvier 2020, ce dispositif s’adaptera à la réalité des engins qui ont évolué. Il regroupera huit recommandations Caces sous la codification R400 : grues mobiles, engins de chantier, plateformes élévatrices mobiles de personnel, grues à tour, grues de chargement, charrues de manutention automoteurs et deux nouvelles catégories de type d’engin : ponts roulants et gerbeurs accompagnants. Contrairement au système actuel, les tests théoriques, composés de 100 questions en format vrai/faux, seront communs à toutes les catégories. Désormais, des thèmes qui n’entrent pas dans les caractéristiques de la catégorie d’engins que l’étudiant vise à conduire feront tout de même l’objet de questions. Ainsi, des questions seront posées sur la plaque de charge qui n’est pas présente sur tous les chariots alors que ce matériel nécessite des connaissances plus pointues que les autres catégories.
Le barème de notation est revu. Si la note minimale de 70/100 est toujours requise pour obtenir le diplôme, la nouvelle version de l’épreuve comporte cinq thèmes au lieu de trois actuellement. Difficulté supplémentaire, les étudiants auront l’obligation d’obtenir au minimum la moitié des points dans chaque thème. Les épreuves pratiques seront réalisées avec une limite de temps, de trente minutes à une heure trente selon les catégories. Autre nouveauté : les épreuves pratiques devront impérativement être passées sur des engins « représentatifs ». Si l’échec est partiel, le candidat a la possibilité de ne repasser que la théorie ou que la pratique dans l’année qui suit au lieu de six mois auparavant, à condition de rester dans le même organisme de formation. La validité du Caces reste inchangée, à cinq ans (sauf dans le cas des engins de chantier : dix ans) et peut être portée à dix ans si l’employeur peut justifier de 50 jours de conduite ou si le salarié passe à nouveau l’évaluation théorique avec succès.