Un challenge pour plus de visibilité

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Sortir de l’ombre les métiers de la mécanique sur poids lourd, c’est l’un des objectifs du challenge RTEC de Renault Trucks dont la finale de la 3e édition s’est déroulée le 19 juin. Sur les 1 642 équipes en compétition au départ, c’est une équipe autrichienne qui a remporté le titre de « meilleure équipe après-vente Renault Trucks ».

Alors que les métiers de la mécanique peinent à recruter, Renault trucks a créé il y a quatre ans un challenge entre les différentes filiales du groupe issues de 86 pays. Pour cette 3e édition, quelque 6 100 personnes regroupées au sein de 1 600 équipes se sont affrontées pour ce concours ouvert aux spécialistes diagnostic-réparation (SDR), réceptionnaires, techniciens ou encore techniciens atelier du réseau Renault Trucks à travers 86 pays. La finale qui s’est déroulée à Lyon a réuni les 24 équipes finalistes, dont trois françaises [Riom (Puy-de-Dôme), Saint-Paul-lès-Dax (Landes) et Corbas (Grand Lyon)]. Au terme d’une journée d’épreuves théoriques et pratiques, les équipes autrichienne, espagnole et slovaque se sont hissées respectivement aux première, deuxième et troisième places du podium. L’équipe belge a de son côté remporté un prix spécial récompensant son esprit d’équipe.

Travail d’équipe

Chaque équipe était composée de quatre collaborateurs représentant différents métiers de la technique et de l’après-vente : un réceptionnaire, un spécialiste diagnostic, un mécanicien et un responsable de magasin. Les participants se sont affrontés autour de cinq épreuves consistant à effectuer des opérations de maintenance et de réparation complexes, tout en prenant en compte les dimensions accueil et vente : savoir accueillir le client, comprendre ses attentes mais aussi conseiller et promouvoir l’offre en proposant des services additionnels si des travaux autres que la seule panne sont détectés. Beaucoup de techniciens sortant des écoles préfèrent rejoindre le secteur automobile. Pourtant, celui des poids lourds a des arguments : concessions à taille humaine, pénibilité de poste réduite depuis plusieurs années, possibilités d’évolution de carrière… Pour promouvoir le métier auprès des plus jeunes mais aussi pour les fidéliser, les apprentis étaient encouragés à participer au challenge. L’un des 200 qui s’étaient inscrits est parvenu en finale, dans l’une des trois équipes françaises.

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