Le ferroviaire à l’heure de la compétitivité

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Désormais incontournable, la Journée européenne du Fret ferrovaire mettra en avant, cette année, l’adaptation des prestataires dans leurs process et offres pour attirer les chargeurs.

A l’heure des discussions sur la réforme de la SNCF, la SITL offrira un éclairage sur l’expérience des voisins européens, notamment l’Allemagne. L’invitée d’honneur de cette 35e édition, souvent citée en exemple pour son modèle, introduira les débats de la Journée européenne du Fret ferroviaire, l’un des temps forts les plus suivis sur le salon. La première conférence abordera, en regards croisés, la relance du fret ferroviaire et les défis auxquels la France et l’Allemagne sont confrontés : forte concurrence de la route, vétusté et saturation des infrastructures, développement des parts de marchés, aides publiques… Autant de sujets qui auront une résonnance particulière cette année pour les acteurs du fret du privé et du public, plutôt effacés lors des Assises de la mobilité et dans le projet de réforme en cours.

Selon les chiffres du salon, 64 % des visiteurs sont des utilisateurs du transport et de la logistique. L’un des autres rendez-vous, très attendus lors de cette journée, demeure donc le « baromètre de perception des chargeurs sur le transport ferroviaire ». Pour la 6e année consécutive, le cabinet Eurogroup Consulting a étudié le profil des donneurs d’ordre ainsi que leurs besoins et demandes. Cette présentation précédera deux conférences qui laisseront la parole aux prestataires sur leurs offres commerciales. Opérateurs, logisticiens et commissionnaires mettront en avant l’optimisation des capacités et la souplesse de leurs solutions fin d’attirer les chargeurs. Le dernier atelier sera consacré à la « digitalisation au service du client et de la performance ferroviaire » ainsi qu’aux exemples déjà concrets.

Un état des lieux du combiné attendu

Les thématiques du ferroviaire ne peuvent être abordées sans évoquer le multimodal. Le GNTC (groupement national des transports combinés) présentera, le 21 mars, un état des lieux de la filière. Il défendra plus que jamais la technique alternative au tout routier, permettant la réduction de rejet des émissions de CO2. Le choix du transport combiné s’inscrit dans une démarche de développement durable et de transition énergétique pour les chargeurs et apparaît comme un mode « citoyen » pour le GNTC. En marge, le port de Barcelone organise une conférence pour exposer « le rôle de l’intermodalité dans sa croissance record en 2017 ». Il expliquera comment, grâce à des projets innovants, il a pu dépasser ses chiffres de trafic import/export et peut-être inspirer les ports français.

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