Et le stator (l’une des pièces maîtresses d’une centrale nucléaire) aura fait un long voyage ! Avec ses 14,25 mètres de long, 4,90 mètres de large, 4,10 mètres de haut et ses 317 tonnes, il fallait une organisation exceptionnelle pour déplacer ce colis lourd depuis Belfort (90) vers sa destination finale à la BFO (Base Froide Opérationnelle) de Saint-Leu d’Esserent, au sud ouest de Creil. Avec succès, Rhénus Logistics a ainsi piloté toutes les étapes de ce convoi, depuis les opérations d’affrètement à la manutention et la gestion des ruptures de charge.
Le stator avait quitté Belfort pour rejoindre le port de Strasbourg par la route. À l’aide du portique à colis lourd d’une capacité de levage de 460 tonnes, il a été transféré sur l’automoteur rhénan M/S Wilingen direction Rotterdam, en Hollande, où il a été transbordé au moyen d’une bigue flottante sur le navire fluvio-maritime M/V Leyla. Après la traversée maritime entre Rotterdam et Le Havre, le navire a remonté la Seine et l’Oise pour atteindre la BFO. Dans ce type d’opération, la difficulté réside dans le calcul des répartitions de charge sur la barge et le navire souligne le prestataire. « L’affrètement de navires fluvio-maritimes requiert également des compétences spécifiques pour la vérification des tirants d’air et tirants d’eau, a déclaré Arsène Dahl, directeur général de Rhenus Logistics Alsace, dans un communiqué. Peu de navires fluvio-maritimes sont susceptibles de pouvoir naviguer sur le bassin de la Seine. La réalisation de l’opération en moins de quinze jours a nécessité une très bonne connaissance et une excellente coordination de tous les acteurs impliqués ».
« …Un système qui permettra à la Diputación du Guipuzcoa de taxer les camions de plus de 3,5 tonnes » sur la N 1, de l’autre côté de la frontière espagnole. Il s’agit de portiques pour une sorte d’écotaxe locale.
Sud Ouest du 29/08/2017