L’an passé, 169 personnes ont perdu la vie sur les autoroutes françaises. Sur ce réseau, 3 087 accidents corporels ont été relevés entraînant également 4 619 blessés*. La somnolence et l’inattention demeurent les premiers facteurs d’accidents mortels en 2016. C’est le constat établi par l’ASFA, l’association française des sociétés d’autoroute, dans son « bilan annuel des accidents mortels et corporels », publié cet été. Le document, de près d’une centaine de pages, analyse en détail les causes des accidents mortels. L’an dernier, 147 ont été recensés, soit un de moins qu’en 2015. Le taux se montre à la baisse depuis 20 ans avec une tendance au ralentissement depuis 2008. Selon le bilan, le risque d’accident mortel s’avère trois fois plus important la nuit (22 h-6 h). Sur les 298 véhicules impliqués l’an passé, 191 de type léger sont mis en cause entraînant 114 morts. Au total, 68 poids lourds dont 4 de classe 3 ont été impliqués dans des accidents mortels et 12 fourgons de moins de 3,5 t. Le non-port de la ceinture demeure un facteur aggravant et est enregistré dans près de la moitié des cas de victimes de poids lourds. Quant au nombre de décès par type de véhicules (dont piétons sortis du véhicule), les chiffres indiquent une part quasi similaire entre les victimes de motos (20 morts) et celles des poids lourds (21 morts), les fourgons de moins de 3,5 t sont en cause pour 3 décès. Concernant les accidents corporels, sur les 5 273 véhicules impliqués en 2016, on compte 742 poids lourds contre 796 en 2015. Pour 122 d’entre eux, ils ont été les seuls véhicules impliqués.
*Selon les estimations de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), 3 469 personnes auraient perdu la vie sur les routes de France en 2016 sur les 57 251 accidents corporels dénombrés.