Vousavez rendez-vous avec la rentrée et, très probablement, une activité à gérer dans un contexte compliqué de pénurie de conducteurs. Sujet sensible s’il en est auquel nous consacrons un vaste dossier réparti dans les deux premiers numéros de septembre. Bonne nouvelle, les initiatives se multiplient aux niveaux national et régional, dont les transporteurs sont souvent les premiers acteurs. Leur mobilisation est essentielle et souvent plus efficace que les « canaux » de recrutement habituels. Reste à résoudre l’éternel déficit d’image auquel le transport routier de marchandises est confronté depuis trop longtemps. Mais, si l’on sait bien se saisir de ses transformations et innovations telle la digitalisation accrue, pour ne citer que celle-là, et y adapter une convention collective qui a mal vieilli, la profession se donnera toutes les chances pour trouver les ressources nécessaires afin d’honorer une reprise d’activité qui se confirme. Certes, une fois de plus, Bruxelles va aussi jouer dans le paysage où le transport évolue. La directive détachement est au coeur de l’agenda de l’État et de la profession tout entière. Et elle prend aussi clairement les proportions d’un sujet déterminant pour l’avenir de l’Union.
Personnellement, j’ai rendez-vous avec vous car j’ai l’honneur de vous accompagner dorénavant dans le délicat exercice de gérer l’information qui émane des acteurs du transport de marchandises et qui leur est destinée. Et ce, dans un souci permanent de recueillir les initiatives, les idées et les pistes qui font aller de l’avant, sans angélisme mais avec confiance.
Élargir les horizons, changer le point de vue faire le pas de côté : une approche qui permet de voir plus clair et de trouver, parfois, des solutions. Tel est le parti pris de votre magazine.