La filiale française du groupe allemand de messagerie palettisée teste actuellement le nouveau mode de distribution urbaine développé par le carrossier industriel Libner et baptisé BIL (Base intelligente de logistique). La phase d’expérimentation a été initiée en avril et doit se clore fin juillet. Elle s’inscrit dans le cadre du projet « City distribution » de Dachser, qui vise à déployer des « modèles économiques innovants et viables pour la livraison en centre-ville ». Le concept Libner (prix de l’innovation au dernier SITL) se compose d’un porteur Euro 6 diesel lequel intègre un véhicule électrique posé sur un hayon élévateur et chargé au moyen d’un chariot élévateur gerbeur. BIL possède une autonomie de 120 km et peut atteindre 50 km/h. Sa capacité de charge est de 600 kg (en palette 120/120). Le test de Dachser France se déroule dans le 14e arrondissement de Paris, depuis l’agence de Pantin (93) du groupe.
L’Urssaf a orchestré une campagne de contrôles en 2 vagues distinctes, selon 2 modes opératoires, par le biais de l’Acoss, son bras armé. La première vague a été menée en 2015, au siège des entreprises contrôlées (aléatoirement). La seconde a eu lieu un an plus tard, sur des plateformes logistiques cette fois-ci. Dans le premier cas, 11,6 % des sociétés contrôlées (beaucoup de – 20 salariés) étaient en fraude. La palme revient à la région parisienne avec 44 % des infractions. Celles-ci sont diverses et portaient la plupart du temps sur l’absence de déclaration préalable à l’embauche, la minoration d’heures de travail, le non-versement de cotisations sociales… Dans le second cas, toujours selon le rapport de l’Acoss, un quart des contrôles a révélé des cas de travail dissimulé. Plus de 15 % des contrôles ont débouché sur un PV et/ou un redressement.